le commerce de différence, khôlle de B.B

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Le commerce international est-il un commerce de différence ?

 

Le commerce international correspond à l’échange de marchandises entre les différents pays du monde. on parle aujourd’hui d’une certaine homogénéisation du monde à travers la société de consommation, car le libéralisme permet à chaque population de consommer des produits étrangers. Les classiques ont théorisé le commerce international comme commerce de biens complémentaires, cela nous amène à nous interroger sur la nature du commerce international. le commerce international est-il un commerce de biens complémentaires (autrement dit , les biens échangés sont-ils différents ) ou bien le commerce international est-il un commerce de biens substituables ( semblables ) ? Nous verrons ensuite si le commerce de biens substituables ne reste pas un commerce de différenciation et donc de différences?

I . le commerce international est un commerce de biens complémentaires dans l'analyse de Ricardo

Selon la division internationale du travail traditionnelle , chaque pays est spécialisé dans la production d’un ou plusieurs biens . Cela peut-étre dans la production de biens où il a un avantage absolu ( au sens de Smith ) ou bien où il a un avantage comparatif ( au sens de ricardo ). Chaque pays produit donc des biens différent sde ceux produits par son voisin. Les classiques ont ainsi théorisé le commerce de biens complémentaires , c’est-à-dire un commerce international dans lequel les produits échangés entre les pays sont de nature différente. L’échange international est donc dans ce sens un commerce de différences. Ex : ricardo : angleterre spécialisée dans la production de draps , et Portugal spécialisé dans la production de vin . rien à voir entre le vin et le drap , pas de comparaison possible , produits absolument différents.

Par ailleurs , on peut aussi dire que le commerce international est un commerce de biens complémentaires dans le sens où certains pays sont dépendants de la production d’un bien dans un autre pays pour pouvoir à leur tour produire leur bien. (ex : production de bois dans un pays et imporation de ce bois dans un autre pays qui va ainsi produire des meubles ) . il s’agit là d’une division internationale du processus productif , la division du travail se fait à l’échelle d’un branche. C’est ce qu’on appelle le commerce intrabranche vertical : cela renvoit à l’échange de composantes , aux différentes étapes du processus productif. Les biens sont donc complémentaires car ils se complétes afin de former un produit fini au bout du compte. ( produits pas spécialement différents dans leur nature , mais dans leur forme, car ils ont été modifié par le travail humain au cours du processus productif ) .

II. le commerce international est un commerce de biens substituables

Lorsqu’on observe la réalité, il n’est plus si net que les biens échangés entre les entreprises étrangères soient de nature si opposée que cela. En effet , la division internationale du travail n’est pas aussi visible que ce que Ricardo voudrait nous faire penser. Dans les faits , seulement 1/3 des produits échangés sont complémentaires. Le commerce entre pays développés est basé sur un commerce concurrentiel, ce qui renvoie à l’échange de produits substituables.

Le commerce international n’est pas un commerce de différences à l’échelle des nations , puisque tous les pays produisent différents produits assez semblables de ceux produits par leurs voisins.

III. le commerce de biens substituables est malgré tout un commerce de différenciation

Cependant , substituables ne signifie pas totalement identiques, mais les différences sont mineures, très légères entre les produits . en effet, il existe une demande de différence (demande de produits variés, d’éléments spécifiques à certains produits, de qualité…) de la part des consommateurs à laquelle les entreprises tentent de répondre en se faisant concurrence sur le marché international. Plus les entreprises répondent aux attentes des consommateurs , plus elles gagnent des parts de marché, et c’est un de leur objectif principal, car cela permet de s’intégrer au marché international. C’est Lassudrie Duchêne qui développe cette idée de demande de différence des consommateurs.

Commerce intrabranche horizontal de produits différentiés: un pays exporte des voitures bas de gamme et importe des voitures de luxe. On parle alors de commerce croisé de gamme qui renvoie à des différences de qualité des produits. (commerce de gamme=70% du commerce intrabranche européen )

Par ailleurs , une même FMN implantée dans différents pays peut diversifier son offre en fonction de chaque marché national ( ex macdo)

CCL ???

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